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IDG-719 St Georges le soir
Italo De Grandi | Non daté
Aquarelle sur papier | 19 x 28.5 cm
Période 1969-1984 : La beauté du monde
Paysage avec architectures
Inventaire IDG-719 | Collection privée
Photo : L'Atelier De Grandi
Collection : I et V De Grandi
Musée L'Atelier De Grandi
IDG-719 St Georges le soir
Italo De Grandi | Non daté
Aquarelle sur papier | 19 x 28.5 cm
Période 1969-1984 : La beauté du monde
Paysage avec architectures
Inventaire IDG-719 | Collection privée
Photo : L'Atelier De Grandi
Collection : I et V De Grandi
Musée L'Atelier De Grandi
Caractéristiques artistiques
SUJET
L'église de St Georges et son entourage, suspendu entre le ciel et l'eau et touché par le couchant
La douceur du soleil hivernal, en fin d’après-midi, fait émerger l’élégance des architectures à travers la transparence lumineuse de l’atmosphère.
COMPOSITION
Figure centrale | Horizontalité
TECHNIQUE
Aquarelle sur papier
L’aquarelle se prête doublement au propos de cette œuvre. Elle permet de travailler très vite, donc de saisir l’atmosphère d’un moment particulier. Et ses couleurs sont essentiellement transparentes, l’eau facilitant une répartition des pigments sur le papier, de façon à réfléchir directement la lumière, donc à capter une certaine luminosité, même diffuse; tout comme la lagune qui semble ici créer d’elle-même des architectures-mirages…
PALETTE

Dominante : 13421760
Deux gammes de couleurs, à peine différenciées: l’une diaphane (le ciel et l’eau), l’autre similaire mais de valeur sombre, comme si St Georges et les constructions alentours n’étaient que le résultat d’une contraction du ciel et de l’eau, révélée ici par les tonalités claires de l’éclairage hivernal du soleil couchant.
LUMIÈRE
Globale avec irruption directionnelle
Le soleil couchant brave la brume hivernale par une incursion depuis l’ouest, venant rompre l’éclairage uniforme, sans orientation ni ombre, de cette scène légèrement brumeuse.
Contexte
PÉRIODE
1969-1984 : La beauté du monde
Dès 1978, Italo séjourne chaque hiver à Venise, attiré par les infinies variations des rapports de la pierre, de l’eau et du ciel, par les caprices muets des brumes ou la transparence musicale de l’air. Il en ramène des brassées d’aquarelles sereines ou tragiques, somptueuses et délicates, énigmatiques ou gaiement ravies à l’instant fugace et dans lesquelles la menace de l’impermanence de la ville rongée par l’érosion glisse hors du temps.