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Italo De Grandi | Non daté
Aquarelle sur papier | 23 x 26 cm
Période 1969-1984 : La beauté du monde
Architecture
Inventaire IDG-28 | Collection privée
Photo : L'Atelier De Grandi
Collection : I et V De Grandi
Musée L'Atelier De Grandi
Italo De Grandi | Non daté
Aquarelle sur papier | 23 x 26 cm
Période 1969-1984 : La beauté du monde
Architecture
Inventaire IDG-28 | Collection privée
Photo : L'Atelier De Grandi
Collection : I et V De Grandi
Musée L'Atelier De Grandi
Caractéristiques artistiques
SUJET
L'appel de la lagune vénitienne à travers l'architecture protectrice des arcades
Méditation sur la pierre et l’eau, l’ADN de Venise: la pierre, immobilisée en variations architecturales strictement ordonnées, en contrepoint au mouvement incessant et imprévisible de l’eau.
COMPOSITION
Perspective centrale décalée
Contrairement à l’immobilisme d’un point de fuite purement centré, son décalage vers la droite crée une asymétrie donnant au spectateur l’impression d’avancer dans les arcades pour en sortir enfin.
TECHNIQUE
Aquarelle sur papier
L’aquarelle se prête doublement au propos de cette œuvre. Elle permet de travailler très vite, donc de saisir l’atmosphère d’un moment particulier. Et ses couleurs sont essentiellement transparentes, l’eau facilitant une répartition des pigments sur le papier, de façon à réfléchir directement la lumière, donc à capter une certaine luminosité, même diffuse.
PALETTE

Dominante : 13485243
Deux gammes de couleurs: l’une presque monochrome, quasiment en dégradé continu (la pierre: beige à brun), et l’autre en complémentaire (l’eau: vert aqua).
Les formes ne se définissent pas par contraste, mais par réflexion, car la lumière et la transparence dominent.
Contexte
PÉRIODE
1969-1984 : La beauté du monde
Dès 1978, Italo séjourne chaque hiver à Venise, attiré par les infinies variations des rapports de la pierre, de l’eau et du ciel, par les caprices muets des brumes ou la transparence musicale de l’air. Il en ramène des brassées d’aquarelles sereines ou tragiques, somptueuses et délicates, énigmatiques ou gaiement ravies à l’instant fugace et dans lesquelles la menace de l’impermanence de la ville rongée par l’érosion glisse hors du temps.
portrait
