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19_GIM-048 Autoportrait au pinceau
Wilhelm Gimmi | 1939 – 50
Huile sur toile | 53 x 54.5 cm
Période parisienne (1908-1940) repris à Chexbres vers 1950
Portrait
Inventaire 19_GIM-048 | Fondation Wilhelm Gimmi
Photo : Julien Gremaud, Vevey
Collection : Artistes en relation
Musée L'Atelier De Grandi
19_GIM-048 Autoportrait au pinceau
Wilhelm Gimmi | 1939 – 50
Huile sur toile | 53 x 54.5 cm
Période parisienne (1908-1940) repris à Chexbres vers 1950
Portrait
Inventaire 19_GIM-048 | Fondation Wilhelm Gimmi
Photo : Julien Gremaud, Vevey
Collection : Artistes en relation
Musée L'Atelier De Grandi
Caractéristiques artistiques
SUJET
Autoportrait comme peintre à l'oeuvre
Wilhelm Gimmi se représente ici bien comme peintre poursuivant résolument sa vie de peintre : la droiture de sa posture en angle droit avec sa tenue du pinceau est sans équivoque, tout en intégrant un regard contemplatif signifiant humblement la profondeur de son oeuvre.
COMPOSITION
Plan américain | Axe horizontal
En buste, avec l’axe horizontal du pinceau placé tout en bas de l’ensemble, magnifiant ainsi la masse du personnage. La pose de trois quart est classique, contrairement à la neutralité, la quasi absence du fond, accentuant la volonté d’indépendance du peintre.
TECHNIQUE
Huile sur toile
Mais l’exécution chez Gimmi ne souffre point d’hésitation, ni de tâtonnement. Elle est preste, alerte, vivante. Sa main peint vite, avec une sorte de candeur (émanation d’une âme naïve et croyante), avec une sorte de poétique fraîcheur.
Nesto Jacometti, Calalogue de l’exposition p. 84
PALETTE

Dominante : 11307369
Gamme limitée à un choix de gris-bleus (à l’exception des tons chauds du visage) : bien soutenus sur le personnage et en neutre déclinaison dans le fond, lumière quasi immanente imposant le caractère atemporel de l’œuvre du peintre.
Contexte
PÉRIODE
Période parisienne (1908-1940) repris à Chexbres vers 1950
On pourrait citer un certain nombre de thèmes repris périodiquement ou à des époques différentes. Sans compter les nus et les compositions aux baigneuses qui reviennent constamment sur le chevalet, on peut évoquer les figures en costumes espagnols que l’on revoit à vingt ans de distance. Le Zinc (1944 – 1955), Nana (1948), Café à Paris (1953 – 1957), Le Pont Marie (1948), La Lavandière au Quai d’Anjou (1957 – 1958) qui, tous peints à Chexbres, étaient des sujets déjà traités à Paris – sans compter les autoportraits qui de 1919 à 1960 jalonnent toute une carrière dont ils sont en quelque sorte les points de repères. Wilhelm Gimmi a exécuté à Chexbres près de cinq cents peintures à l’huile.
Georges Peillex, Catalogue de l’exposition p. 29
COURANT ARTISTIQUE
Synthèse personnelle
Gimmi ne s’est rien laissé apprendre. Il a pris tout seul ce qu’il a voulu. Son choix est allé directement vers les maîtres élus par son cœur.
Nesto Jacometti, Catalogue de l’exposition p. 81