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Italo : Arcades de la bibliothèque

IDG-585 Arcades de la bibliothèque

Italo : Arcades de la bibliothèque

Italo De Grandi : peintre et sculpteur (1912-1988)

I et V De Grandi

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IDG-585 Arcades de la bibliothèque

 

Italo De Grandi | Non daté
Aquarelle sur papier | 22.5 x 33 cm
Période 1969-1984 : La beauté du monde
Architecture | Personnages
Inventaire IDG-585 | Collection privée
Photo : L'Atelier De Grandi
Collection : I et V De Grandi
Musée L'Atelier De Grandi

 

IDG-585 Arcades de la bibliothèque

 

Italo De Grandi | Non daté
Aquarelle sur papier | 22.5 x 33 cm
Période 1969-1984 : La beauté du monde
Architecture | Personnages
Inventaire IDG-585 | Collection privée
Photo : L'Atelier De Grandi
Collection : I et V De Grandi
Musée L'Atelier De Grandi

 

SUJET

Ouvertures ponctuées de piliers, pilastres et voûtes, se suivent mais ne se ressemblent pas

 

Italo prend ici comme prétexte l’ordonnance architecturale de la façade des arcades de la bibliothèque de Venise, pour créer une méditation sur le rythme et la répétition, qui, bien que systématiques, laissent ici bien la place à la différence (chaque arche s’ouvre sur un contenu différent), voire à l’imprévu (le mouvement aléatoire des pigeons et des piétons).

 

COMPOSITION

Cadrage répétitif 

 

 

TECHNIQUE

Aquarelle sur papier

 

L’aquarelle se prête doublement au propos de cette œuvre. Elle permet de travailler très vite, donc de saisir l’atmosphère d’un moment particulier. Et ses couleurs sont essentiellement transparentes, l’eau facilitant une répartition des pigments sur le papier, de façon à réfléchir directement la lumière, donc à capter une certaine luminosité, même diffuse.

 

PALETTE

Palettes_585_IDG_Arcades_de_la_bibliothèque_10

Dominante : 15327189

 

Deux gammes de couleurs: l’une presque monochrome, quasiment en dégradé continu (l’architecture), et l’autre plus contrastée (le contenu des ouvertures).
Les formes ne se définissent pas par contraste, mais par réflexion, car la lumière et la transparence dominent.

 

Contexte

PÉRIODE

1969-1984 : La beauté du monde

 

Dès 1978, Italo séjourne chaque hiver à Venise, attiré par les infinies variations des rapports de la pierre, de l’eau et du ciel, par les caprices muets des brumes ou la transparence musicale de l’air. Il en ramène des brassées d’aquarelles sereines ou tragiques, somptueuses et délicates, énigmatiques ou gaiement ravies à l’instant fugace et dans lesquelles la menace de l’impermanence de la ville rongée par l’érosion glisse hors du temps.

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